Plusieurs délibérations sont votées à l’unanimité : un emploi d’assistant ressources humaines/comptabilité (en remplacement d’un départ à la retraite), création de deux emplois d’avenir, ouverture de 6 dimanches dans les commerces de la branche automobile, loyer de la résidence « Les Rosiers ». Deux ventes de parcelles (aux Bizardières et au Pré du Moulin) sont aussi acceptées, Anne Marie MILLE a demandé qu’il y ait plus de transparence pour les Bonchampois et qu’une information préalable soit publiée afin que des personnes intéressées puissent se manifester avant la décision du Conseil. Suite à un débat sur les modalités possibles, Gérard MORIN va lister les différentes propriétés de la commune.

Les subventions 2017 sont aussi votées par tous. Elles augmentent de 1,5%. A noter que pour la première fois l’association « les poseurs de mots » en bénéficie : voir le fichier ci-joint subventions 2017

Le budget 2017 a fait l’objet d’un long débat que nous avons voulu constructif. Monsieur le Maire a tout d’abord rappelé la baisse régulière des dotations de l’Etat (moins 276 000 € par rapport à 2013, moins 42 000 € par rapport à 2016) et l’importance des investissements prévus.  Michel TRIQUET a exposé la bonne situation financière  de la commune, ainsi le ratio encours de la dette/population est de 383,19 € (862 € en moyenne nationale pour les communes comparables). Pour 2017, l’autofinancement net atteint 2 134 040 €. Les charges de fonctionnement évolueront de moins de 1 %, ce qui implique une gestion rigoureuse.

Avec les investissements courants, plusieurs projets sont enfin budgétés pour un total de plus de 3 million d’€, notamment le centre technique (360 000 €), le foyer des jeunes et les salles associatives (1 600 000 €), le giratoire Chambrouillère/RD 32 (320 000 €), le centre ville (200 000 € pour la fin de la 1ère tranche, 150 000 € pour la 2ème : rue des acacias, sud de l’église).

Anne Marie MILLE a reconnu que les élus d’AGIR se sont interrogés sur un vote positif de ce budget qui va dans le bon sens, avec une situation comptable très saine, des investissements prévus et finançables, et des taux d’imposition stables.   Mais, elle a rappelé qu’à mi-mandat peu de choses ont été réalisées. Elle a regretté notamment le retard dans la deuxième tranche de la rénovation du centre ville, attendue depuis si longtemps. Il est incompréhensible que le remodelage du parking au nord des Angenoises et la partie de la rue du Maine qui le jouxte ne soit pas programmé dès cette année comme la rue des acacias. Elle a constaté aussi que rien n’est budgété pour le nouvel espace Galbé. Actuellement, les taux d’intérêt sont « historiquement » bas, ils ne le resteront pas… Anticiper un peu le recours à l’emprunt ne serait pas forcément une politique dispendieuse.

Symboliquement, Anne Marie MILLE a proposé d’inscrire deux lignes supplémentaires à la section investissement :

• Une tranche de travaux d’enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques afin de poursuivre ce que la commune a déjà largement réalisé (il resterait 7 à 8 tranches à réaliser). C’est une demande récurrente lors des rencontres avec les habitants des quartiers concernés.
• L’automatisation des portes d’entrée du Pôle santé. Les élus d’AGIR ont relayé une forte demande, très légitime, des usagers les moins autonomes et la somme à budgéter n’est quand même pas très élevée (autour de 18 000 €).

  

Monsieur le Maire a défendu ses choix, particulièrement sur l’abandon des travaux d’enfouissement des réseaux, qu’ils considèrent trop coûteux (1,2 million d’€ au total) avec les budgets actuels. Il a indiqué que les travaux autour du parking Nord des Angenoises pourraient débuter assez rapidement en 2018. Il a rappelé que le Pôle santé, un immeuble neuf, avait été déclaré « accessible ».

Pour Michel PERRIER, l’enfouissement des réseaux est une question d’équité entre les habitants de la commune qui peuvent comprendre une programmation sur plusieurs années mais pas un arrêt du principe. Quant aux portes du Pôle santé, elles mettent en difficulté les plus faibles des usagers, et après un fonctionnement de près de deux ans, il est grand temps d’y remédier. Si des problèmes techniques existent, ils doivent pouvoir être surmontés.

Le budget 2017 a été approuvé par l’ensemble du conseil moins 4 abstentions des élus AGIR.