Avec l’ancien exploitant, la distinction était faite entre « abonnés domestiques » (les ménages) et « abonnés non domestiques » qui consomment forcément plus en raison de leur activité professionnelle. Or, VEOLIA ne le précise plus. Nous avons une consommation moyenne annoncée de 107 m3/an (page 5 du rapport AEP) mais qui ne veut rien dire… Rappelons, que depuis une dizaine d’années, la moyenne par foyer était inférieure à 80 m3/an. Là, nous ne pouvons plus constater les évolutions, nous le regrettons. Les élus d’AGIR demandent donc que les précisions antérieures soient à nouveau données. Accord de Gérard MORIN.
Globalement, la consommation semble malgré tout maitrisée, et c’est une excellente chose.
Rendement des réseaux
C’est le point qui nous paraît le plus préoccupant (page 13 du rapport AEP). Ainsi, il n’atteint que 81,1% en 2016 (contre 89 % en 2015). Pour sa part, l’indice linéaire des pertes en réseau double : il passe de 0,6 m3/km en 2015 à 1,1 m3/km en 2016. C’est un gâchis monstrueux.
C’est d’autant plus préoccupant que le renouvellement des réseaux avait été très important en 2015 (rattrapage de la SAUR en fin de contrat), cf. page 14 du rapport), mais il n’y a eu aucun effet sur les résultats au contraire. Les élus d’AGIR souhaitent que la situation s’améliore significativement et demande des explications précises. Surtout que ce sujet avait déjà été abordé précédemment et que des dispositions figurent dans le contrat passé avec VEOLIA.
Production
Comme chaque année, depuis 2014, le volume prélevé à Montroux diminue, et le SIAEP augmente ses achats à Laval. Gérard MORIN explique que c’est le choix du schéma directeur départemental, le captage de Montroux devenant un captage de « dépannage ». Pour Michel PERRIER, ce n’est pas forcément une bonne solution : les prélèvements dans la Mayenne sont déjà très importants.
Prix
Pour le consommateur, au 1er janvier 2017, sur la base de 120 m3, le prix total (eau et assainissement) baisse de 3,52 %. Personne ne s’en plaindra, mais précisons que cette diminution attendue est dû uniquement à la baisse de la part de la collectivité (- 12% pour l’eau, – 11 % pour l’assainissement) et pas celle de l’exploitant.
Dans le cadre la nouvelle compétence communautaire, la baisse devrait continuer jusqu’en 2027 afin d’avoir un tarif homogène sur l’ensemble de l’agglo. Rappelons, qu’en 2016, les tarifs du SIAEP étaient les plus élevés de Laval Agglo. Nous nous félicitons donc de cette évolution.
Qualité
Un satisfécit pour conclure : l’eau distribuée est de bonne qualité, conforme aux limites de qualité réglementaire. C’est normal, mais comme ce n’est pas le cas partout, autant le dire et le répéter. Les craintes sur l’eau distribuée conduit trop souvent à l’achat d’eau minérale en bouteilles, bien plus chère et bien plus polluante et dangereuse pour le climat (pollution, déchets, émission de CO2).
Cette histoire de rendement des réseaux est effectivement incompréhensible : comment des réseaux fortement rénovés, voire renouvelés, peuvent-ils avoir autant de pertes ? Gérard Morin a t il donné une explication plausible ? La situation s’est elle améliorée depuis 2016 ? Vous ne précisez rien à ce sujet.
Merci de votre vigilance. J’ai préféré attendre le procès-verbal du conseil pour vous répondre et en être sûr. Mais effectivement, Gérard MORIN (adjoint à Bonchamp et président du SIAEP) n’a rien répondu sur ce point ! Aucune explication n’a été précisée…
C’est tout à fait anormal, d’autant que le chiffres que j’ai repris sont officiels, contrôlés par l’Agence Technique Départementale, chacun peut d’ailleurs les retrouver dans les rapports.