COMPTE-RENDU DE MANDAT MUNICIPAL – Décembre 2009

COMPTE-RENDU DE MANDAT MUNICIPAL – N°1 Décembre 2009

« Rendre des comptes … »

Rendre compte de l’exercice d’un mandat municipal, c’est d’abord respecter notre engagement pris devant les habitants, destinataires à intervalles réguliers d’informations sur les débats suscités par tel ou tel projet communal.

Cette initiative a pour objectif d’apporter un complément aux comptes rendus transmis par la voie officielle des bulletins municipaux, grâce aux analyses d’un groupe d’élus minoritaires au sein du Conseil.

C’est dans cet esprit que nous proposons ci-dessous notre première synthèse d’élus d’opposition, pour la présente mandature ; cette rétrospective s’appuiera, pour l’essentiel, sur le compte rendu oral présenté lors de la dernière AG publique annuelle de l’association AGIR ENSEMBLE A BONCHAMP (qui s’est tenue le 4 décembre 2009).

Comme lors des deux mandats précédents, ce document est d’abord destiné aux principaux acteurs de la vie communale : ensemble des élus (actuels et anciens) et responsables associatifs, auxquels s’ajoute le réseau de nos habituels soutiens et sympathisants (adhérents ou non de l’association), sans oublier divers partenaires intéressés par nos positionnements d’élus, tels que d’autres minorités municipales au sein de la communauté d’agglomération, avec lesquelles nous entretenons des relations régulières et qui ont déjà fait connaître par la presse leur propre compte rendu de mandat.

Ceci dit, un tel bilan reste forcément « partiel » (et fatalement … « partial » parce que « subjectif ») : sans avoir la prétention de détenir la vérité sur tout, nous n’avons pas le sentiment, pour autant, de nous fourvoyer sur tous les sujets.

En tout état de cause, il va de soi que, comme d’habitude, nous assumons pleinement et collectivement la responsabilité de cette « part de vérité ».

A – LE CLIMAT DE FONCTIONNEMENT : marqué par une VOLONTE D’HEGEMONIE de la MAJORITE

I – LE NOUVEAU CONTEXTE DE L’ APRES-MARS 2008

On pourra juger vain et stérile de procéder à un résumé chronologique des péripéties successives qui ont accompagné la mise en route du nouveau Conseil.

L’objectif n’est pas de raviver des polémiques mais de prendre le temps de formuler clairement (avec le recul) ce que nous n’avons pas encore eu l’occasion d’expliquer publiquement, par rapport à certains incidents de parcours, que nous souhaitons positiver afin d’en tirer des enseignements permettant d’avancer.

1. Les faits, tout d’abord

  • 7 mars 2008 

fin de la campagne des municipales : un tract diffusé 24h avant la clôture de la campagne, mettant gravement en cause notre capacité à gérer les affaires de la commune, est jugé inacceptable par les 29 co-listiers AGIR ENSEMBLE A BONCHAMP et les membres de notre comité de soutien, sans que nous ayons le temps ni les moyens de répondre.

  • 14 mars 2008

installation du nouveau Conseil : dans notre déclaration, en premier lieu, nous dénonçons l’ambiguïté de cette fin de la campagne (alors qu’elle s’était jusque là globalement bien déroulée).

Puis, faisant référence aux 46% d’électeurs qui nous ont fait confiance, nous annonçons clairement notre refus d’être marginalisés comme de simples figurants

  • 27 mars 2008

mise en place des diverses commissions et délégations : en guise de protestation contre l’impossibilité d’obtenir un poste de titulaire au sein de la délégation communale à la communauté d’agglomération (qui représentait pour nous le seul signe tangible d’une réelle volonté d’ouverture), nous quittons la salle du conseil.

  • Avril 2008

diffusion de notre bilan de campagne : dans un long texte, résultat d’un « debriefing » collectif, nous nous livrons à une analyse approfondie et nuancée des raisons et mécanismes permettant d’expliquer, de notre point de vue, le verdict des urnes. Cette tentative de clarification, largement autocritique, est reçue comme l’expression d’une « volonté revancharde ». En clair, nous devions nous considérer irrémédiablement comme des « perdants » qui avaient tout juste « gagné » … le droit de se taire !

  • CM de février 2009

l’affaire de la « vraie-fausse tutelle » : la tentative de déstabilisation par le détournement d’un courrier évoquant d’anciennes turbulences financières de la commune se dégonfle d’un long … « pschitt ! », débouchant sur une querelle sémantique sans intérêt (« tutelle or not tutelle ? »), qui ne retranche rien aux arguments respectifs des uns et des autres.

  • Juin 2009

surenchères sur la composition de la délégation à l’agglo : l’obtention d’un poste de titulaire (à la faveur de la démission d’une déléguée de la majorité) s’accompagne d’une clause restrictive visant à exclure le candidat désigné par l’opposition (v. plus loin)

  • Septembre 2009

Forum des associations : épisode – peu glorieux – qui parachève la campagne de brimades à notre encontre. L’association (officielle et déclarée) AGIR ENSEMBLE se retrouve exclue (« en raison de son caractère politique avéré ») à la suite d’un recadrage tardif et maladroit des objectifs de cette manifestation, réservée à des champs d’activités culturelles ou de loisirs, alors même qu’y sont accueillies des associations qui n’ont rien à voir avec ces orientations. … A nouveau, la ficelle était un peu grosse, voilà pourquoi nous n’avons pu l’avaler …

2. Notre analyse

Sur la base de l’inventaire qui précède, le reproche majeur que nous sommes fondés à exprimer est motivé par le constat d’un évident déficit sur le plan du fonctionnement démocratique.

Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de crier à la dictature, puisque les apparences sont sauves. L’opposition peut matériellement s’exprimer durant les conseils, mais il y a parfois plus pernicieux qu’une censure totalitaire : la caricature permanente et grossière de nos positions, assimilées à de futiles bavardages ou à d’éternelles gesticulations politiciennes, peut contribuer à créer un climat malsain de suspicion réciproque.

II – REPRESENTATION A L’AGGLO : UN MARCHANDAGE INACCEPTABLE !…

Pour étayer cette accusation, nous sommes conduits à revenir sur les affrontements successifs qui ont entouré l’obtention (à l’arraché) d’un poste de titulaire à l’agglo, qu’on a bien voulu nous accorder, plus d’un an après notre demande.

Tout d’abord, qu’on cesse, sur cette question, de mentir effrontément : implicitement jugée exorbitante par des représentants de B2A dès la campagne électorale, cette requête a été repoussée dans un premier temps, en raison de la « dureté » de nos propos lors de l’installation du nouveau Conseil.

Par la suite, profitant de l’« opportunité » du départ d’une élue titulaire, c’est bien nous qui, par un courrier au maire (daté du 30.04.09), avons renouvelé notre demande de voir réexaminée la composition de la délégation communale à l’agglo.

C’est donc notre obstination, relayée par l’insistance du président de Laval-Agglo lui-même, qui a permis de sortir provisoirement de l’impasse et non pas la conversion soudaine du maire de Bonchamp aux mérites de l’ouverture …

Tout pouvait alors, à cette date, rentrer dans l’ordre…

Malheureusement, la majorité a souhaité assortir son accord d’une clause tout aussi inattendue (en tout cas, que notre coupable naïveté ne nous avait pas permis d’imaginer) qu’inacceptable (dont nous avons dû pourtant nous accommoder, afin de sauvegarder une place qui nous semblait parfaitement légitime), puisque fut jugée irrecevable la candidature du « leader » de l’opposition, réduit à mendier lui-même une place de suppléant éventuel …

Ainsi donc, pour la 2è fois consécutive, nous étions victimes d’une stratégie puérile de punition collective, lâchement justifiée d’une soi-disant unanimité des conseillers majoritaires, destinée à donner bonne conscience aux instructeurs les plus zélés de ce procès ad hominem.

Bien au-delà des sentiments d’amour-propre et d’amertume personnels, avoir voulu ainsi tenter de remettre en cause la légitimité d’un élu (porteur d’un mandat tout aussi respectable que celui de n’importe quel conseiller), c’est faire preuve d’une singulière IMMATURITE POLITIQUE, qui revient à confondre le débat municipal avec le règlement de comptes personnels (à moins qu’il ne faille y voir un « coup politique », visant à limiter le cumul des fonctions d’un élu, déjà pourvu d’un – encombrant – mandat de conseiller général ?)

Voilà ce que nous souhaitions exprimer une fois pour toutes sur ce problème des rapports majorité/opposition, en laissant les lecteurs seuls juges de ce que nous avançons.

B – CHANTIERS, DOSSIERS ET PROJETS : des éléments POSITIFS mais aussi des INTERROGATIONS et des ATTENTES

I – LES POINTS POSITIFS DU DEBUT DE MANDAT

Comme il est facile de nous enfermer dans la logique d’un groupe protestataire entièrement négatif, nous avons bien conscience qu’en ouvrant ce chapitre nous n’avons pas plus de chances d’être lus ou compris que lorsque nous avançons des critiques.

Pourtant, l’essentiel est bien qu’en dépit de cette avalanche d’incidents l’ensemble du Conseil Municipal se soit mis au travail, chaque groupe s’attelant aux dossiers en fonction des engagements et priorités de chaque composante (majorité et minorité).

  • amélioration de la voirie du centre de l’agglomération

A défaut de reprendre dans sa globalité le chantier de la restructuration du centre-bourg (qui avait mobilisé toute la fin du précédent mandat et sur lequel nous développerons plus loin notre propre approche), le Conseil Municipal a entrepris des travaux de voirie, dont l’urgence et la priorité ont été soutenus par l’opposition.

L’élargissement des trottoirs de la rue du Maine (sur le tronçon qui va de la Mairie à la Poste), permettant une meilleure cohabitation des piétons et des automobilistes, a été le premier chantier significatif conduit avec succès.

Dans le même esprit, les travaux de la rue de la Courtillerie ont permis d’améliorer sensiblement les conditions de circulation en un point névralgique qui s’est trouvé durablement sécurisé.

  • aménagement du carrefour de la RD 57

En ce qui concerne ce gros chantier, hérité du mandat précédent, les travaux ont permis la réalisation d’un ouvrage pour lequel la commune a réussi à sauvegarder la légitimité de ses choix, malgré divers obstacles techniques et certaines crispations autour de prescriptions administratives…

Les usagers de ce carrefour se sont rapidement approprié la nouvelle configuration des lieux, dans un endroit sensible, caractérisé désormais par la fluidité d’un trafic sécurisé.

Il reste à finaliser la vocation commerciale des espaces périphériques, en adéquation avec la fonctionnalité de ce carrefour, qui s’affirme de plus en plus comme la « porte d’entrée » principale dans l’agglomération.

  • début d’aménagement de la zone d’aire de loisirs (autour du complexe sportif)

Elément majeur de notre programme de campagne, ce projet de création d’un nouvel espace de loisirs et de rencontres a commencé d’obtenir un début de réponse : quelques installations de jeux diversifiés ainsi que la rénovation d’anciens équipements permettent d’assister à l’émergence progressive (et trop lente à notre goût) d’un lieu qui reste cependant secondaire par rapport aux projets de nouvelles installations sportives.

Nous sommes encore bien loin, selon nous, d’une réalisation ambitieuse permettant la réelle cohabitation de multiples activités intergénérationnelles de plein air, autour d’un projet clairement défini.

II – Nos INTERROGATIONS sur les METHODES et OBJECTIFS de quelques commissions

S’il faut se féliciter du climat des réunions de commissions, nettement plus serein que les « pugilats » artificiels lors de certains conseils, nous porterons quelques appréciations critiques sur le fonctionnement et le contenu de certaines d’entre elles.

  • commission « Vie économique et services »

Le manque de volontarisme dans les discours ne peut tenir lieu de réponse au souhait des commerçants de la commune de se voir reconnus et clairement identifiés dans le centre-bourg.

Leur demande (ancienne) d’une signalétique appropriée et respectueuse des normes en la matière doit pouvoir être satisfaite dans un délai raisonnable, autour d’un consensus facile à établir (quoi qu’on en ait dit).

Dans ce domaine, le redémarrage de l’UCAB doit être salué d’abord comme l’expression du dynamisme d’une équipe représentative du tissu commercial local. Par conséquent, la commission doit, au-delà de simples effets d’annonce, se montrer plus attentive (sans ingérence excessive) aux inquiétudes manifestées par ce secteur d’activités, qui reste vulnérable, compte tenu d’anciens (et futurs ?) projets d’installations concurrentes.

  • commission Culture

(et délégations à « la vie associative et intergénération », au « patrimoine-médiathèque et communication »)

Nous avions, dès la mise en place des commissions municipales en mars 2008, critiqué le découpage arbitraire de ces différents secteurs, déconnectés d’une commission Culture transversale, qui leur aurait assuré une meilleure cohérence. C’est la raison pour laquelle nous avions décidé de ne pas nous y investir.

A l’usage, il s’avère que nos craintes étaient fondées. Ces divers champs d’action, détachés d’une compétence globale « Culture », ont quelque mal à fonctionner.

Le regroupement de secteurs aussi différents que «  patrimoine-médiathèque-communication » reste peu lisible. Quant à la délégation à « la vie associative-intergénération », si l’on excepte l’organisation d’un forum contesté (et pas seulement par nous …) et l’attribution (curieuse) d’une réflexion sur le problème de l’accessibilité des lieux et locaux aux personnes handicapées, force est de reconnaître qu’il ne s’y passe pas grand chose.

Dans ces conditions, on regrettera d’autant plus la réduction de la commission Culture à la seule fonction de « remplissage » des salles des Angenoises, à travers une programmation (tâche difficile, c’est vrai), ayant souvent recours aux services de « tourneurs », qui permettent de limiter les risques financiers mais sont aussi à l’origine de quelques loupés…

En clair, si la rentabilisation de nos installations culturelles doit représenter un objectif minimum, cela ne dispense pas de concevoir un projet culturel ambitieux, en adéquation avec les vœux des partenaires associatifs traditionnels, seule façon, pour nous, de coller au plus près de la diversité des attentes.

En même temps, on devra veiller à renforcer la coordination avec les différentes salles de la périphérie lavalloise, si l’on veut éviter les télescopages de programmation.

III – Nos ATTENTES sur quelques DOSSIERS SENSIBLES

Cette fois encore, nous le savons, accusés de vouloir politiser à tout crin les dossiers, notre sélection de quelques-uns d’entre eux apparaîtra suspecte, comme si nous n’étions pas, nous aussi, animés d’une volonté de servir au mieux les intérêts de la collectivité.

  • restructuration du Centre-bourg

Logiquement, le long et riche travail mené par l’équipe municipale du précédent mandat et dont la concrétisation avait été affirmée comme prioritaire par les deux listes de mars 2008, aurait dû déboucher sur la poursuite d’un chantier, pour lequel de coûteuses études avaient été sollicitées.

On nous rétorque que cette préoccupation reste essentielle mais est pour l’instant suspendue (pour resurgir,sans doute, quelques années avant de prochaines échéances).

C’est pourquoi, nous continuons à réclamer qu’au-delà de quelques opérations ponctuelles d’anticipation (restées, pour l’instant, à l’état de simples projets non finalisés), ce travail soit repris à partir des scénarios arrêtés à la fin du mandat précédent.

S’il est bien entendu impossible de tenir tous les engagements en même temps, il est urgent de rétablir dans l’esprit des élus et des habitants la nécessité de ressortir des cartons les plans et esquisses proposés, afin de reprogrammer les phases du processus de rénovation précédemment enclenché.

Il y va non seulement de la cohérence de notre gestion mais aussi de l’absolue priorité de notre mission d’élus qui se sont engagés à créer les conditions d’une redynamisation durable de la vie collective dans le centre de l’agglomération (tâche dont toutes les communes périphériques de la 1ère couronne sont parvenues à s’acquitter…)

La proposition d’un groupe de travail spécifique (intégrant au besoin des composantes extra-municipales) peut être de nature, selon nous, à réamorcer la prise en charge de ce chantier.

  • aire de loisirs

C’est précisément dans ce contexte général de rénovation des bâtiments et des voies de circulation que nous avons toujours situé notre projet de création d’une aire de loisirs intergénérationnels.

Même si nous avons assisté, avec intérêt, à quelques aménagements ponctuels (v. plus haut en B, I, 3), nous constatons qu’il s’agit là d’opérations de restauration limitées dans un espace toujours considéré comme simple appendice des installations du complexe sportif.

Nous aurions, quant à nous, inversé les priorités, en nous attelant d’abord à la redéfinition de cet espace confus, avant de mettre en route le projet de la nouvelle salle de sports.

Là aussi, comme pour le Centre-bourg, une première approche avait fait l’objet d’une étude technique débouchant sur des propositions coûteuses : il est toujours possible de reprendre la réflexion sur des bases plus raisonnables.

  • cabinet médical

Sur cette question, il faut d’abord avoir clairement à l’esprit les particularités locales qui caractérisent la spécificité de ce projet pour la commune et les environs.

Compte tenu d’installations et de services paramédicaux antérieurs et dispersés sur le territoire communal, il apparaît illusoire d’espérer pouvoir les regrouper en une « maison de santé » pluridisciplinaire, à l’image de celles qui se mettent en place en divers points du département, judicieusement initiées et efficacement soutenues par la Région .

Il faut donc être plus pragmatique et répondre à l’urgence, en cessant de raisonner en usagers exclusivement bonchampois. La réalisation de ce nouvel équipement doit s’intégrer en adéquation avec d’autres projets de proximité, à l’échelon cantonal (sur Argentré et Louverné, notamment…)

Intervenant dans un contexte de démographie médicale préoccupant, la demande des médecins de la commune se situe également dans la perspective d’une prochaine refonte de l’équipe actuelle, qui entend continuer à offrir la même offre de soins à la population, en sollicitant la mise à disposition d’un emplacement (donnant lieu à la perception d’un loyer) en centre bourg.

C’est pourquoi, en liaison avec les occupants de l’actuel cabinet médical, une solution doit être rapidement trouvée, respectueuse des intérêts des uns et des autres (et pas seulement des professionnels mais aussi des habitants).

Et ce n’est pas parce qu’ a surgi récemment un nouvelle dimension autour d’un logement au sein du presbytère qu’il n’ y a pas moyen de trouver un accord serein sur le problème des salles paroissiales.

C’est pourquoi, nous considérons comme positive la mise en place d’une commission de travail spécifique, à condition qu’elle ne soit pas « bidon » et qu’elle se saisisse effectivement du dossier

  • EHPAD et « Seniors »

Désormais intégrée dans le calendrier des nouveaux équipements de la commune, la construction de ce futur établissement privé, éloigné du projet de « maison communale de retraite médicalisée » dont nous faisions état dans notre programme de campagne, ne dispense pas la municipalité de mener une réflexion d’ensemble sur la situation des « seniors » et des personnes âgées en situation de dépendance au sein de notre collectivité.

La perspective d’emplois diversifiés pour les catégories professionnelles concernées ne saurait représenter le seul objectif recherché, en accueillant cette nouvelle structure.

Il importe, par conséquent, qu’en parallèle soit dressé, sous l’égide du CCAS, un état des lieux et des offres de services (dans le domaine des soins comme dans celui des loisirs) disponibles par la voie de diverses associations locales, en direction d’une tranche d’âge vouée à s’accroître.

Au-delà du Foyer-Logement, qui continue à remplir son rôle de résidence municipale, la commune doit s’impliquer de manière significative dans la consultation-diagnostic entreprise -sur les problématiques liées au vieillissement- par le nouveau CLIC de Laval-Agglomération .

En CONCLUSION,

Arrivés au terme de notre (longue, mais il est difficile de faire court quand il y a beaucoup à dire…) première synthèse de notre mandat d’élus minoritaires, nous espérons, à défaut d’avoir convaincu tous nos lecteurs du bien-fondé de telle ou telle de nos analyses ou de nos ressentis, avoir fourni, par plusieurs propositions précises, la matière d’une cohabitation loyale autour des projets essentiels dans lesquels est engagée la commune.

Notre « plus-value » d’élus d’opposition (selon la formule pertinente utilisée par le maire lui-même)

Une fois soldés les divers contentieux qui persistent sur la forme et le fond de nos interventions, la synergie entre majorité et minorité peut (et doit) encore fonctionner, au sein d’une démocratie apaisée, pour peu qu’on fasse l’effort, les uns et les autres, d’écoute et de respect réciproques (sans renoncer à nos particularismes respectifs qui peuvent être source d’affrontements).

Sur un autre plan, un conseiller général, issu des rangs de l’opposition, reste porteur d’un mandat (au service égal des 9 communes du canton) qui ne peut qu’enrichir le travail municipal : de multiples exemples de collaboration sur des dossiers collectifs ou individuels démontrent que le maire de la commune et l’élu départemental sont capables de travailler en bonne intelligence, dans le strict respect des attributions de chacun.

Les élus d’opposition et l’association AGIR ENSEMBLE A BONCHAMP

La création, en juin 2006, d’une association officielle relayant le travail des élus est pour nous un atout précieux permettant de nous mandater collectivement pour représenter les Bonchampois qui nous accompagnent.

C’est l’objectif principal de nos réunions mensuelles consacrées à la préparation publique des dossiers de chaque Conseil Municipal.

Pour autant, il a paru sain et nécessaire de poursuivre le développement de notre association citoyenne sur la base d’une plus large autonomie, laissant au Bureau le soin de conduire des activités autour de thématiques qui vont au-delà des engagements immédiats des élus.

C’est dans cet esprit qu’a été organisée, le 5 novembre dernier, à la salle des fêtes de la Route du Mans, notre réunion publique sur Les déchets, quel avenir ? préparée par le groupe de travail sur le développement durable, qui a attiré une centaine de participants ayant pu échanger (en dehors de toute préoccupation partisane) avec 3 intervenants qualifiés.

Soucieuse de continuer à offrir un espace de débat public, l’association renouvellera chaque année cette opération autour d’un thème différent.

Désireux de poursuivre le dialogue avec ceux qui le souhaitent, après avoir pris connaissance de cette contribution, nous restons disponibles pour toute rencontre individuelle ou collective.

Les élus de l’opposition municipale AGIR ENSEMBLE A BONCHAMP :

  • Michel FERRON
  • Sylvie EVRARD
  • Maurice CHAMBRIER
  • Anne-Marie MILLE
  • Michel GERAULT
  • Marie-Claude TOURTELIER

 

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